Notre prochain apéritif-lecture : Emile Zola
samedi 31 janvier à 11h
Pour notre prochain apéritif-lecture : petit bond en arrière dans l'histoire littéraire avec la redécouverte de l'oeuvre prolifique d'Emile Zola...
Orphelin de père à sept ans, Emile Zola doit
abandonner ses études et pratiquer divers petits métiers avant d’entrer, en
1862, à la librairie Hachette, où il est employé.
Vite chef de la publicité, il commence à écrire des
contes, dont un volume paraît en 1864. C’est à son ami Paul Cézanne, qu’il a
connu au collège Bourbon d’Aix-en-Provence où ils étaient élèves, qu’il doit de
rencontrer des peintres tels que Monet, Renoir, Sisley, Pissarro et Manet.
Décidé à vivre de sa plume, il démissionne de la
librairie Hachette le 31 janvier 1866.
Emile Zola commence à publier des romans, dont Thérèse
Raquin, qui est sa première réussite. Après la guerre de 1870, à laquelle il ne
participe pas parce que, fils de veuve et myope, il n’est pas mobilisable, il
devient journaliste parlementaire. C’est le 22 juillet 1872, par la signature
du contrat qui le lie à l’éditeur Georges Charpentier lui assurant cinq cents
francs par mois, que commence véritablement sa carrière littéraire, qu’il mène
de front avec le journalisme auquel il ne renonce pas. Peu à peu ses romans lui
valent l’amitié d’écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et
Tourgueniev. Le succès de l’Assomoir, publié en 1877, septième volume des
Rougon-Macquart, lui confère à la fois la notoriété et l’aisance. Sa maison de
Médan devient, le jeudi où il reçoit, le lieu de rendez-vous de jeunes
écrivains tels que Huysmans ou Maupassant.
Les grands romans de Zola, Nana en 1880, Au bonheur des dames en 1883, Germinal en 1885, L’Œuvre en 1886, qui le brouille
définitivement avec Cézanne, permettent au naturalisme de triompher dans toute l’Europe, où il
est traduit, et lui font gagner 80 000 ou 100 000 francs par an
Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l’Ecole
militaire, Zola dénonce à la fin de l’année dans trois articles que publie Le
Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que
le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est
acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans L’Aurore deux jours
plus tard le célèbre article « J’accuse ». Condamné à un an
d’emprisonnement et à 3 000 francs d’amende, il doit quitter la France le
18 juillet 1898. A son retour, en 1899, injurié, radié de l’ordre de la Légion
d’honneur, abandonné par une grande partie de ses lecteurs, il meurt asphyxié
par le poêle de son bureau.
Une foule rendit hommage pendant ses obsèques à celui
qui avait osé mettre en jeu sa notoriété au nom de la morale. (source : www.bacdefrancais.net)
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