mardi 5 septembre 2017

Un premier roman à retenir :



Le courage qu'il faut aux rivières, Emmanuelle Favier,
Albin Michel, 2017

Quelque part au fond des Balkans, la vie du village est restée figée dans ses traditions millénaires. C’est là que vit Manushe « vierge jurée », adolescente elle a refusé la demande en mariage du vieux Parush, signant ainsi la fin de sa vie de femme. Sa place est devenue celle d’un homme, elle vit seule dans sa maison, s’habille en homme, travaille comme un homme, a sa voiture.

Un matin, très tôt, un homme sonne à sa porte, il s’appelle Adrian et va bouleverser cet ordre établi.Ce premier roman, à l’écriture poétique et subtile, au récit maîtrisé, nous fait suivre le fil de trois vies qui, comme l’eau des rivières suivent le court de leur destin, parfois doux, souvent cruel et chaotique.

Emmanuel Favier aborde avec finesse les thèmes du genre et de l’identité, de la liberté individuelle face aux traditions communautaires dans un récit parfois proche du conte, ou la beauté de la nature vient adoucir la brutalité des hommes. (Annie, Médiathèque de Thann)

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