jeudi 14 janvier 2016


A découvrir lors de notre prochain apéro-lecture sur la littérature sud-américaine
samedi 30 janvier 2016 à 11h :



Ramon Diaz-Eterovic, La couleur de la peau,
Métaillé, 2008

Un roman noir qui revient sur la période la plus noire du Chili, avec un détective Heredia, qui cherche à retrouver le "camarade Traverso" disparu du jour au lendemain, parmi des morts à foison dont le point convergent est une photo d'étudiants prises vingt années plus tôt. Sur cette photo des cercles rouges apparaissent sur les visages d'hommes que l'on retrouve assassinés.
Heredia, qui faisait partie de cette bande, plonge dans cette histoire sordide et ouvre la boîte des souvenirs. Il revient sur sa vie et celle de ses camarades, leurs idéaux remisés au placard de l'enrichissement individuel sur fond de trafics de toutes sortes.
il côtoie parmi ses anciennes connaissances, des personnes désabusées, dépassées par cette société qu'ils n'ont pas choisie. Que sont-ils devenus ces jeunes héros de l'avant-garde gauchiste qui pensaient à un autre monde ? Que reste-t-il de ces rêves de poètes quand on ne regardait qu'avec le coeur ? Heredia avance dans son enquête à pas feutrés, entre des soirées bien arrosées, des discussions sans fin, des rencontres féminines dans la ville de Santiago du Chili, qu'il connaît comme sa poche.
Heureusement son chat Simenon, son gros chat blanc, fidèle compagnon depuis des années, est d'un soutien sans faille. Et en plus, quand tout va mal, il se met à converser aimablement...
J'ai bien aimé dans ce roman cette particularité, celle du chat qui parle, le seul être vivant un peu sensé qui remet les hommes à leur vraie place. (Martine, La Part des Anges)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous souhaitez réagir sur cet article ? N'hésitez pas à me laisser un commentaire...