L'amitié en littérature semblait être un sujet maintes
fois traité, tant ce thème fait partie, comme l'amour, de nos vies. N'en croyez rien, les romans sont d'abord des histoires
d'amour, pas d'amitié.
À croire que les blessures amoureuses, les souffrances
qui en découlent composent le sel de la terre narrative, à croire que l'amitié
qui s'enracine entre les êtres et qui ne tolère guère de trahison, ne constitue
pas pour les écrivains une dramaturgie assez passionnante.
L'amitié donc serait pleine, entière, sincère,
irrévocable, donc inutile d'en parler, ou ne serait pas. Certaines œuvres
néanmoins se penchent sur ce sentiment, cette force, à la fois exclusive et belle
qui rapproche deux êtres, et tellement respectueuse de l'autre, tellement
tolérante, conciliante et enrichissante.
Amitiés de jeunesse souvent, amitiés intellectuelles
parfois, amitiés forgées par des contraintes extérieures éprouvantes, amitiés
féminines et intimes...
A contrario des foules d'amis que nous pouvons avoir à
travers nos fameux réseaux sociaux, nous voici confrontés à des histoires
uniques d'amitié profonde et universelle, des histoires simples, parfois
banales, mais qui nous font du bien... (Martine, La Part des Anges)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous souhaitez réagir sur cet article ? N'hésitez pas à me laisser un commentaire...