Maylis de Kerangal, "réparer les vivants",
Verticales, 2014
Quatre ans après "Naissance d'un pont", Maylis de Kerangal revient avec un roman sublime dont un coeur est le héros. "Enterrer les morts, réparer les vivants", titre emprunté à une citation du Platonov de Tchekhov. Et c'est bien d'une réparation dont il est question ici. Suite au choc initial de l'accident qui conduit à la mort, le lecteur suit le trajet du coeur qui va redonner la vie à sa destinataire. Un roman à plusieurs voix, où chaque personnage prend le relais du précédent pour de la mort aller vers la vie. Des mots infiniment justes pour décrire la douleur de la perte d'un être cher. Des mots particulièrement précis et pesés pour raconter le parcours du don d'organe. Tout au long de ce récit qui ne dure que vingt-quatre heures, l'émotion est palpable, comme la pulsation d'un coeur qui bat.(
Stéphanie, Médiathèque de Thann).
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